Quelle analyse de cycle de vie (ACV) pour quelle stratégie ?

Baptiste Gaborit

Rédacteur Climat

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Face aux enjeux environnementaux auxquels sont aujourd’hui confrontées les entreprises, quels sont leurs outils à disposition ? Beaucoup connaissent désormais le bilan carbone, étape indispensable afin de connaître sa dépendance au carbone et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Mais le bilan carbone ne s’intéresse qu’aux impacts sur le changement climatique. Qu’en est-il des autres impacts environnementaux ? Dans quelle mesure mon ou mes produits participent aussi à l’appauvrissement de la couche d’ozone, aux émissions de particules fines, à l’acidification terrestre et des eaux douces ou encore à l’eutrophisation des eaux douces ? Et surtout comment faire en sorte que mes activités soient les moins impactantes possibles ? 

De plus, si le bilan carbone est très pertinent à l’échelle d’une organisation, il n’est pas adapté pour rendre compte des impacts à un niveau produit / solution. Quelles sont les étapes du cycle de vie de mon produit les plus impactantes ? Est-ce qu’en augmentant légèrement les impacts environnementaux à une étape de cycle de vie, je les baisse fortement à une autre étape ? Ou inversement.

C’est là qu’intervient un second outil, jusque-là moins connu que le bilan carbone mais qui intègre de plus en plus les stratégies environnementales des entreprises : l’analyse de cycle de vie, l’ACV

L’ACV s’est imposée comme l’outil de référence en matière d’évaluation des impacts environnementaux d’un produit ou d’un service, notamment parce qu’elle prend en compte toutes les étapes du cycle de vie du système étudié. 

Elle est ainsi indispensable pour toute entreprise souhaitant lancer une démarche d’écoconception de ses produits, communiquer sur l’impact de ses produits, se comparer à certains concurrents ou voulant répondre aux enjeux d’affichage environnemental. 

Cependant, il existe différents types d’ACV : l’ACV simplifiée, avec ou sans affichage environnemental, et l’ACV conforme aux normes ISO 14040 et 14044. Laquelle est la plus adaptée aux objectifs de l’entreprise ? Quelles différences entre elles ? Comment les financer ? On fait le point, stratégie par stratégie. 

1. Présentation des différents types d’ACV

Commençons par une rapide définition des différentes ACV dont il sera question dans cet article. 

1.1 L’ACV simplifiée

L’ACV dite “simplifiée” est une approche relativement libre et pragmatique de l’ACV telle que définie par les normes ISO 14040/44 (voir plus bas). Tout en gardant un haut niveau de rigueur et de robustesse, elle se concentre sur les éléments clefs de l’étude. Elle s’adapte particulièrement bien aux besoins internes des entreprises.

Ces ACV peuvent être multicritères ou bien concentrées uniquement sur les émissions de gaz à effet de serre, ce qu’on appelle une ACV carbone.

Ces ACV peuvent être “cradle-to-grave”, du berceau à la tombe, donc couvrant l’ensemble du cycle de vie, ou bien “cradle-to-gate”, c’est-à-dire s’arrêtant à la porte de l’entreprise qui fabrique le produit, sans prendre en compte les étapes suivantes de son cycle de vie.

Ces ACV peuvent être concentrées sur un produit spécifique, ou bien comparer plusieurs produits dont celui d’un concurrent, ce qu’on appelle une ACV comparative.

Pour en réaliser une, il faut suivre 4 grandes étapes : 

  • définition des objectifs et du champ de l’étude
  • inventaire de cycle de vie (ICV), c’est-à-dire la collecte de données
  • évaluation des impacts (carbone ou multi-critères)
  • interprétation des résultats

Analyse de cycle de vie (ACV)

1.2 L’ACV dans le cadre de l’affichage environnemental

En France, les secteurs du textile et de l’alimentaire, puis prochainement de l’ameublement et de la cosmétique, sont concernés par l’affichage environnemental. Ce dispositif a pour objectif de permettre au consommateur d’avoir une vision claire de l’impact environnemental de chaque produit. 

Et c’est l’ACV qui a été retenue comme outil de base afin de calculer les “éco-scores” qui figureront sur cet affichage environnemental. L’approche s’effectue en “cradle-to-grave” couvrant ainsi l’ensemble du cycle de vie des produits, et est obligatoirement multicritère car elle s’appuie sur les 16 indicateurs recommandés par la Commission européenne, avec des critères complémentaires, propres aux enjeux spécifiques de chaque secteur (microfibres pour le textile ou diversité agricole et conditions d’élevage par exemple pour l’alimentaire).

La méthodologie, basée sur des référentiels d’ACV adaptés aux spécificités sectorielles, est en cours de finalisation et permettra ainsi une meilleure comparabilité entre les produits, mais ne nécessite pas de mise en conformité avec les normes ISO 14040/44.

1.3 L’ACV conforme aux normes ISO

C’est l’ACV complète, celle conforme aux normes  ISO 14040 et 14044. Elle possède des éléments supplémentaires par rapport à l’ACV simplifiée expliquée précédemment :

  • Les règles méthodologiques à suivre sont exigeantes et nécessitent de rentrer dans un niveau de détail très fin d’analyse, ce qui demande donc plus de temps;
  • Un rapport méthodologique de 40-80 pages doit être réalisé afin d’expliquer précisément toutes les hypothèses retenues et les données utilisées;
  • Ce rapport doit être revue par un expert indépendant qui va pointer d’éventuels écarts méthodologiques et/ou émettre d’éventuels réserves quant à l’interprétation des résultats;
  • A noter que dans le cadre d’une ACV comparative, incluant un produit concurrent, c’est un panel d’experts composé d’au moins 3 personnes qui réalisera la revue critique.

Ces éléments apportent une garantie de robustesse méthodologique et de fiabilité des résultats plus importantes, ce qui permet de communiquer au grand public en toute transparence et rigueur scientifique.

 

Ces ACV sont multicritères, mais peuvent se concentrer sur 1 ou plusieurs impacts environnementaux tel que l’impact sur le changement climatique (empreinte carbone).

Vous voulez savoir quelles sont les grandes étapes pour réaliser une ACV ? Ce qui est attendu dans le contenu ? Quels sont les indicateurs précis ? Comment sont interprétés les résultats ? Ou bien quelles sont les différences avec le bilan carbone ? Retrouvez notre article complet dédié au sujet : tout comprendre à l’analyse de cycle de vie (ACV)

2. Je veux connaître l’impact de mon produit / de ma solution…

L’ACV simplifiée sera l’approche à privilégier pour se lancer dans l’analyse environnementale de vos produits / solutions. Elle peut se décliner de différentes manières.

2.1 …sur le changement climatique ou bien sur un ensemble de critères environnementaux ?

  • Sur le changement climatique

Là où le bilan carbone étudie les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de l’entreprise et de sa chaîne de valeur, il est aussi tout à fait possible de connaître l’empreinte carbone d’un produit en particulier.   

Il faut alors se tourner vers une ACV carbone, autrement appelée Product Carbon Footprint (PCF). Elle va se concentrer uniquement sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’un produit ou d’un service, donnant ainsi une idée précise de l’impact carbone du système observé. Cette ACV simplifiée porte sur l’ensemble des étapes du cycle de vie du produit.

Bien souvent, l’entreprise connaît l’impact carbone de l’étape de transformation qu’elle maîtrise. Mais elle ne connaît pas ou très mal l’impact carbone des étapes situées en amont ou en aval de son produit alors même qu’elles sont parfois plus importantes dans l’empreinte carbone totale. Donc faire une ACV carbone va lui permettre de connaître les bases, les ordres de grandeur, de voir les premières pistes de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et ainsi d’orienter sa stratégie. Pour commencer, l’ACV carbone est très intéressante.

Julien Mercier, consultant senior chez Sami, spécialiste de l’ACV et des stratégies d’écoconception. 

  • Sur un ensemble de critères environnementaux

Au-delà du carbone, une ACV multicritères vous permettra d’identifier plusieurs indicateurs environnementaux clés pour votre activité, et d’engager une approche holistique de l’impact environnemental. Au total, la Commission européenne recommande, à travers la méthode PEF (Product environmental footprint) d’analyser 16 critères d’impacts, dont notamment : changement climatique également mais aussi appauvrissement de la couche d’ozone, émissions de particules fines, acidification terrestre et des eaux douces, eutrophisation des eaux douces ou encore utilisation du sol. 

Ces ACV multicritères simplifiées, c’est ce que font souvent les entreprises qui réalisent une ou des premières ACV. Mais on peut aussi décider de se concentrer sur certains critères et pas d’autres. Dans le cas de l’affichage environnemental, cette approche multicritères est obligatoire.

Carbone ou multicritères, le travail de collecte de données et d’analyse du cycle de vie reste le même. La différence se situe dans la complexité de l’interprétation des résultats. 

2.2 …sur un seul produit ou plusieurs dans mon portefeuille ?

A nouveau, pour commencer, nous recommandons de commencer par un produit, le plus vendu et/ou le plus représentatif. Le fait d’engager la démarche sur un périmètre restreint permettra de bien comprendre les enjeux de la collecte de données, de monter en compétence sur l’analyse des impacts environnementaux, et surtout d’avoir de premières informations clés pour bien orienter la suite de la stratégie environnementale.

Une fois l’ACV réalisée sur un produit, il sera aisé de répliquer l’analyse sur des produits similaires (tailles différentes, formulation proche, packaging légèrement différent, etc.). 

En cas de portefeuille de produits très varié, l’analyse produit par produit permettra de comparer les produits entre eux et de faire ressortir des axes de réduction différenciés. L’entreprise peut alors orienter sa stratégie en fonction des résultats : décider de privilégier la production et la commercialisation des produits les moins impactants et/ou décider de concentrer sa stratégie d’écoconception sur ceux qui ont obtenu les moins bons résultats. 

Les ACV comparatives en interne peuvent permettre également à l’entreprise de vérifier qu’un nouveau procédé ou un nouveau matériau intégré dans un produit permet effectivement de réduire l’impact environnemental comparé à l’ancienne version. 

2.3 …sur un produit spécifique ou bien en comparaison avec un produit concurrent ?

C’est un des grands enjeux auxquels une ACV est capable de répondre : comparer l’impact environnemental d’un ou de plusieurs de ses produits avec ceux de ses concurrents. Cela permet à l’entreprise de se situer et d’évaluer la pertinence d’arguments commerciaux fondés sur une meilleure performance environnementale.

C’est ce que nous avons fait avec un client. L’entreprise voulait comparer un produit qui intégrait un de ses composants avec un produit similaire mais qui intégrait un composant différent fabriqué par un concurrent. Et elle estimait que son composant permettait un impact environnemental plus faible. Donc nous avons réalisé l’ACV des deux biens. Dans ce type de situation, les entreprises utilisent l’ACV pour confirmer (ou infirmer, dans certains cas) que leur produit est bien moins impactant.” 

Julien Mercier

Attention toutefois, ces ACV comparatives doivent rester en interne si ce sont des ACV simplifiées. En effet, pour présenter publiquement les avantages environnementaux d’un produit, l’entreprise doit démontrer la plus grande robustesse et rigueur scientifique possible, d’autant plus si les concurrents sont directement concernés. C’est ce que garantit le respect d’une norme ISO et la vérification par un tiers indépendant.

3. Je veux mettre en place une stratégie d’éco-conception pour réduire l’impact environnemental de mon produit / de ma solution

L’écoconception, selon la définition de l’ADEME, “permet de réduire les impacts négatifs sur l’environnement des produits, procédés, ou services sur l’ensemble de leur cycle de vie”. En clair, elle a pour objectif de réduire tous les impacts environnementaux des produits et ce dès leur conception.

Une fois l’ACV calculée, la stratégie d’éco-conception va commencer par faire varier des paramètres de façon théorique dans la modélisation du cycle de vie du produit initial pour étudier leur influence sur les différents impacts environnementaux. Face à la multitude de choix qui peuvent être faits pour réduire les impacts d’un produit, certains auront plus de poids que d’autres. Ce travail d’écoconception servira à poser des questions et à obtenir des réponses chiffrées. Par exemple, de combien baisse l’empreinte carbone si je remplace le plastique vierge par du plastique recyclé ? Est-ce qu’en augmentant la durée de vie de mon produit je réduit significativement son impact par unité fonctionnelle ? 

Ou encore : est-ce qu’en mettant en place telle action l’ensemble des indicateurs environnementaux s’améliorent ou bien certains empirent ? Et si je baisse l’empreinte environnementale de mes matériaux de fabrication, est-ce que je n’aurais pas un impact plus élevé lors de l’utilisation de mon produit ? Oui, car un des risques de l’éco-conception est de générer des transferts de pollution, c’est-à-dire de reporter des impacts d’une étape de cycle de vie à une autre, ou d’un critère environnemental à un autre. Pour éviter cela, une bonne stratégie d’éco-conception sera en “cradle-to-grave” (tout le cycle de vie) et multi critères environnementaux (pas uniquement carbone).

Enfin, cette démarche d’éco-conception peut tout à fait être basée sur une ACV simplifiée si elle répond à une démarche qui reste en interne, c’est-à-dire si les résultats ne sont pas publiés avec des arguments commerciaux ou ne servent pas à comparer publiquement plusieurs produits entre eux.

4. Je veux communiquer sur la performance environnementale de mon produit / de ma solution

C’est une demande récurrente, et l’ACV est le bon outil ! Attention, si les ACV simplifiées sont pertinentes pour des démarches internes, pour le public, des précautions supplémentaires sont à prendre en compte.

4.1 Je veux communiquer sur l’empreinte environnementale de mon produit aux clients qui me le demandent

L’ACV permet de répondre à un besoin interne de l’entreprise mais aussi externe : les demandes de clients souhaitant connaître l’empreinte environnementale d’un ou de plusieurs produits, voire de tout le portefeuille de produits de son fournisseur. Et bien souvent, c’est même uniquement l’empreinte carbone qui est demandée.

Dans les secteurs industriels, les entreprises qui fabriquent des produits qui sont ensuite intégrés par d’autres entreprises dans la conception de biens sont ainsi de plus en plus confrontées à ce type de demandes. Leurs clients souhaitent en effet connaître l’empreinte carbone des produits qu’ils achètent et pouvoir aussi comparer les produits entre eux.

Lorsque seul un chiffre environnemental est présenté aux clients, sans revendication de bonne ou meilleure performance environnementale, une ACV simplifiée suffit. Une ACV comparative sur les produits de votre propre portefeuille pourra également être communiquée à vos clients. Cependant, pour appuyer des arguments commerciaux, ou dans le cas de secteurs très compétitifs, une ACV norme ISO sera recommandée.

J’ai accompagné une entreprise spécialisée dans la production de matières premières qui intègrent ensuite des secteurs industriels très larges : agriculture, construction ou cosmétiques. Plusieurs de ses clients lui ont demandé l’empreinte carbone de ses produits. Nous avons donc réalisé des ACV simplifiées sur tout son portefeuille. Elle était en capacité ensuite d’envoyer à la demande un fichier PDF avec les résultats pour chacun des produits.

Julien Mercier

4.2 Je veux communiquer au grand public dans le cadre de l’affichage environnemental

Pour les produits du secteur textile et alimentaire, puis prochainement pour l’ameublement et les cosmétiques, il faudra donc réaliser une ACV conforme aux référentiels établis pour ces secteurs. Le score environnemental qui en découle permet de fournir une information claire et transparente au consommateur pour éclairer son acte d’achat; libre à lui de comparer plusieurs produits entre eux.

4.3 Je veux communiquer au grand public sur la performance environnementale de mes produits (hors affichage environnemental)

Comme expliqué précédemment, pour mettre en avant une bonne ou meilleure performance environnementale auprès des clients, l’ACV norme ISO sera indispensable pour vous donner toutes les garanties nécessaires. La revue critique par un expert indépendant ainsi que l’application d’un référentiel international reconnu renforcera la confiance dans les résultats et les arguments commerciaux liés, pour vous comme pour vos clients.

L’entreprise peut très bien commencer par une ACV simplifiée pour confirmer que le produit a une bonne performance environnementale. Et si elle veut communiquer dessus, on bascule sur une ACV ISO. On reprend l’analyse, on vérifie certaines règles méthodologiques et surtout on fait auditer par un tiers le rapport complet. Dans ce cas là, l’entreprise peut alors communiquer de façon très large sur les résultats de son ACV.”

Julien Mercier, consultant senior chez Sami, spécialiste de l’ACV et des stratégies d’écoconception. 

4.4 Je veux communiquer à mes clients ou au grand public que mon produit à une meilleure performance environnementale que mes concurrents

C’est l’exercice qui demande le plus de rigueur scientifique et de contrôles : ce n’est pas un expert mais bien un panel d’au moins 3 experts qui est requis par la norme ISO 14040/44 dans ce cadre là. Le panel doit comprendre des experts de l’ACV mais aussi des experts du produit ou secteur en question.

A noter que la mise en conformité avec la norme ISO, la rédaction du rapport, et la revue critique par un panel est un processus bien plus long qu’une simple ACV simplifiée. Nous recommandons donc d’être bien sûr des résultats avant de s’y engager.

Il faut faire attention également à ce que la différence entre les deux ou plusieurs produits analysés soit suffisamment importante (+/- 20%) pour qu’elle couvre la marge d’erreur qui existe dans toute ACV. Si ce n’est pas le cas, si la différence est faible, nous déconseillons à l’entreprise de la publier.” 

Julien Mercier

5. Les subventions pour une ACV

Le Diag Ecoconception

Le Diag Ecoconception est un dispositif financé par l’ADEME et opéré par Bpifrance. Il a pour objectif de réduire l’impact environnemental d’un produit, service ou procédé d’une entreprise grâce notamment à une évaluation environnementale portant sur l’analyse de cycle de vie. 

L’accompagnement dure entre 6 et 8 mois et comprend : 

- Une analyse du contexte, définition du périmètre et des enjeux

- Une sensibilisation à l’écoconception et la formation d’un référent écoconception

- La réalisation d’une évaluation environnementale basé sur l’Analyse de Cycle de Vie (ACV)

- L’identification des leviers d’écoconception

- La préparation à la mise en œuvre d’un plan d’action

Les PME de moins de 250 salariés et avec un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan inférieur à 43 millions d’euros sont éligibles. 

Après subvention, le prix est de : 

  • 5400€ HT pour les entreprises entre 1 à 49 salariés et moins de 10M€ de CA ou de total de bilan.
  • 7200 € HT pour les entreprises entre 50 à 249 salariés et moins de 50M€ de CA ou 43M€ de total de bilan.

Plusieurs de nos consultants font partie des consultants sélectionnés et habilités pour accompagner les entreprises dans le Diag Ecoconception et réaliser ainsi des ACV au sein de votre entreprise. 

Cette approche, qui s’appuie sur l’ACV simplifiée, est pertinente pour comprendre de quels éléments du cycle de vie proviennent les principaux impacts environnementaux et ainsi s’atteler à les réduire. Elle permet également de démontrer un engagement dans la réduction de ses impacts, et de communiquer une empreinte carbone ou un score environnemental auprès des clients qui le demandent. Cependant, elle ne permet pas de revendiquer des vertus environnementales ni une meilleure performance que des concurrents. Pour cela, le DIAG ecoconception doit être complété par une ACV conforme aux normes ISO 14040/44 incluant une revue critique par un ou des experts indépendants.

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Pour aller plus loin : 

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