Tout comprendre à l’analyse de cycle de vie (ACV)

Baptiste Gaborit

Rédacteur Climat

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1. Qu’est-ce que l’ACV ? 

L’analyse de cycle de vie, ou ACV, est une méthode de quantification des impacts sur l’environnement d’un produit, d’un processus ou d’un service en prenant en compte toutes les étapes de son cycle de vie : de la production des matières premières jusqu’à la fin de vie en passant par la fabrication ou le transport. 

Appelée aussi analyse du berceau à la tombe, l’ACV s’est imposée comme la méthode de référence en matière d’évaluation des impacts environnementaux d’un produit ou d’un service. D’abord parce qu’elle s’intéresse, on l’a dit, à toutes les étapes du cycle de vie mais aussi parce qu’elle intègre une approche multi-critères. L’ACV compile ainsi tous les flux entrants et sortants associés à chaque étape du cycle de vie du produit ou du service. Il peut s’agir, pour les flux entrants, de matières premières ou d’énergie (pétrole, électricité, eau) par exemple. Et de déchets, d’émissions ou de liquides rejetés pour les flux sortants. 

Et puisqu’on parle d’approche multi-critères, il est nécessaire de bien définir et de bien comprendre les différents types d’ACV qui existent. 

  • ACV iso compliant

C’est l’ACV complète, celle qui est conforme aux normes ISO 14040 et 14044

C’est une ACV multi-critères car elle permet de regarder l’ensemble des indicateurs d’impact d’un produit ou d’un service : changement climatique (à travers les émissions de CO2e) mais aussi appauvrissement de la couche d’ozone, émissions de particules fines, acidification terrestre et des eaux douces ou encore eutrophisation des eaux douces. Ces indicateurs sont très nombreux. Et il est possible de ne pas tous les analyser. En fonction du produit ou du service sur lequel va porter l’ACV, l’entreprise peut choisir de ne sélectionner que quelques indicateurs. La vision de l’impact du produit ou du service analysé sera peut-être un peu moins exhaustive mais plus globale. 

Pour en réaliser une, il faut suivre 4 grandes étapes : 

  • définition des objectifs et du champ de l’étude
  • inventaire de cycle de vie (ICV)
  • évaluation des impacts
  • interprétation des résultats

Nous détaillerons plus tard dans l’article ces 4 étapes. Le niveau de granularité des données est adapté aux objectifs de l’étude. Les résultats de l’ACV font l’objet d’un rapport qui doit reprendre également les hypothèses retenues et les données collectées. C’est ce rapport qui est enfin expertisé par un ou des tiers. C’est cela qui permet de valider les résultats de l’étude. 

  • ACV simplifiée

Cette ACV reprend le même processus qu’une ACV norme ISO 14040 : on définit les objectifs et le champ de l’étude, on collecte les données, on évalue les impacts et on interprète les résultats. Cependant, l’ACV simplifiée peut se “contenter” de données secondaires ou peut se concentrer sur certains indicateurs plutôt que d’autres en fonction du produit ou du service étudié. Autre différence, le rapport de l’ACV simplifiée n’a pas à être expertisé. Ce type d’étude est très souvent utilisé par les entreprises pour réaliser des études d’écoconception et/ou comparer plusieurs produits en interne. 

  • ACV carbone ou Product Carbon Footprint (PCF)

Cette ACV correspond à la norme ISO 14067. Cette méthodologie, appelée aussi empreinte carbone d’un produit, va permettre de regarder uniquement les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’un produit ou d’un service, donnant ainsi une idée précise de l’impact carbone du système observé. Là encore, l’analyse porte sur l’ensemble des étapes du cycle de vie du produit ou du service et peut servir à identifier justement l’étape la plus impactante sur l’empreinte carbone totale. L’ACV carbone peut être utilisée dans un objectif d'éco-conception d’un produit. Mais elle a ses limites : ce qui est bon d’un point de vue carbone ne l’est pas toujours sur les autres indicateurs environnementaux (sur la biodiversité par exemple) et il peut donc y avoir des transferts d’impacts sur d’autres indicateurs. 

EtudeNormes ISO 14040 et 14044Indicateur Changement climatiqueMulti-critèresCommunication publique
ACV Iso compliant
ACV simplifiée
ACV carbone

2. Pourquoi faire une ACV ? 

Sur ce sujet, vous pouvez consulter notre article : quelle ACV pour quelle stratégie ?

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à avoir saisi l’importance d’avoir une bonne compréhension de l’impact environnemental de leurs produits. La réalisation d’un bilan carbone permet d’avoir une première vision de cet impact. Mais c’est une vision très globale, à l’échelle de l’entreprise et uniquement sur l’indicateur changement climatique. C’est là que l’ACV prend tout son intérêt : elle permet de zoomer sur l’impact non plus climatique mais environnemental d’un ou de plusieurs produits ou services.

  • Une démarche d’écoconception

L’écoconception, selon la définition de l’ADEME, “permet de réduire les impacts négatifs sur l’environnement des produits, procédés, ou services sur l’ensemble de leur cycle de vie”. En clair, elle a pour objectif de réduire tous les impacts environnementaux des produits et ce dès leur conception. 

Et pour mettre en place cette démarche, la première étape, c’est d’évaluer la performance environnementale des produits ou des futurs produits. C’est à partir de cette analyse que l’entreprise va pouvoir ensuite travailler à améliorer la performance de ses produits. C’est là qu’intervient l’ACV puisqu’elle permet à l’entreprise de savoir où se trouvent les principaux impacts de ses produits ou de ses services dans leur cycle de vie. L’ACV permet également de comparer en interne deux ou plusieurs produits, de comparer un de ses produits avec la concurrence ou de comparer un produit actuel avec une alternative. 

L’ACV carbone peut être utilisée dans une démarche d’écoconception avec la limite déjà évoquée précédemment que cette analyse ne se concentre que sur l’impact sur le changement climatique et qu’il peut y avoir un transfert d’impacts sur d’autres indicateurs. L’outil idéal pour l’écoconception reste bien une ACV multi-critères afin de pouvoir déterminer la performance environnementale globale du système étudié. Et l’ACV multi-critères peut être une ACV simplifiée si les résultats ne sont pas publiés ou ne servent pas à comparer publiquement plusieurs produits entre eux. 

  • Communiquer sur la performance environnementale de ses produits

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir communiquer sur l’impact environnemental de leurs produits ou de leurs services. L’ACV est donc essentielle afin de réaliser des allégations environnementales. Dans ce cas-là, pour communiquer publiquement sur l’impact d’un produit ou pour comparer publiquement plusieurs produits, il faut réaliser une ACV qui répond aux normes ISO 14040 avec un rapport expertisé par un ou des tiers. 

  • L’affichage environnemental

Le déploiement de l’affichage environnemental, via une démarche volontaire encadrée, est prévu dès 2024 pour les secteurs du textile et de l’agroalimentaire. D’autres secteurs suivront : l’ameublement et la cosmétique notamment. Les travaux pour définir les méthodologies de calcul sur le textile et l’agroalimentaire sont encore en cours. Elles devraient être dévoilées fin 2023. Mais plusieurs critères d’impact sont déjà connus

Beaucoup des critères d’impact sont liés à la méthode ACV mais certains concernent d’autres aspects. Ils sont appelés compléments hors ACV. Mais cette dernière reste l’analyse de base, il n’y a pas d’affichage environnemental sans ACV.  

3. Comment faire une ACV ? 

Il y a 4 grandes étapes dans la réalisation d’une ACV. 

3.1 Définir l’objectif et le champ de l’étude

C’est la première étape d’une analyse de cycle de vie et il ne faut surtout pas la négliger car c’est elle qui va déterminer quel type d’ACV est nécessaire, quelle granularité est attendue dans la collecte des données, les résultats et leur interprétation ou encore quels sont les indicateurs d’impact qui vont être retenus. 

  • Objectif de l’étude

C’est la raison pour laquelle l’entreprise décide de réaliser une ACV. Quelques exemples : 

  • écoconception
  • comparaison de plusieurs produits ou services
  • comparaison avec la concurrence
  • affichage environnemental
  • inciter les sous-traitants à améliorer leurs performances environnementales

De ces objectifs découle le champ de l’étude. 

  • Le champ de l’étude

C’est à ce moment-là que l’on précise le type d’ACV qui va être réalisé ainsi que les principales caractéristiques et hypothèses qui sont choisies. 

  • Est-ce qu’on part sur une ACV “du berceau à la tombe” donc sur l’ensemble des étapes du cycle de vie du produit ou une ACV gate-to-gate donc un focus sur un procédé bien spécifique ? 
  • Quelle est l’unité fonctionnelle du produit ou du service sur lequel porte l’ACV ? C’est fondamental dans la définition du champ de l’étude. L’unité fonctionnelle, c’est la fonction primaire, le service rendu par le système étudié. 

Quelques exemples d’unités fonctionnelles : nombre de fois où est porté un vêtement pour l’ACV de ce vêtement, écrire sur une distance de 90km pour l’ACV d’un stylo, parcourir 15 000 km/an et pendant 20 ans pour l’ACV d’une voiture. 

  • Choix des indicateurs d’impact environnemental et des méthodes de caractérisation. 
  • Limites d’ordre méthodologique. 

3.2 L’inventaire de cycle de vie

C’est l’étape la plus chronophage, celle qui correspond à la collecte des données. Il s’agit de retracer tous les flux du système étudié : les flux entrants et sortants. Les flux entrants, ce sont les flux de matières premières, d’énergies ou encore d’eau qui interviennent à chaque étape du cycle de vie. Et les flux sortants, ce sont les émissions dans l’air, dans l’eau, dans le sol et les déchets, là encore à chaque étape. 

Vous trouverez ici un schéma simplifié des flux de l’entreprise Picture Organic Clothing, dans le secteur du textile, pour laquelle nous avons réalisé une ACV. 

Quelques exemples de flux à prendre en compte dans cette ACV : 

  • Composition du vêtement : quelle matière première (coton, polyester, laine, etc…) et la quantité de matière première (kg).
  • Traçabilité : étude des pays dans lesquels sont réalisées les différentes phases de la fabrication (filature, tissage, confection, etc…)
  • Données fabricants : énergie utilisée (charbon, électricité renouvelable, etc…), quantité d’énergie consommée, produits chimiques, quantité d’eau utilisée. Si ces données spécifiques ne sont pas disponibles, on peut utiliser des données génériques que l’on retrouve dans des bases de données. 
  • En aval : mode de transport utilisé, distances, hypothèses d’utilisation, fin de vie. 

Voici quelques bases de données utilisées : 

  • base de données généralistes : Ecoinvent, Gabi, base Impacts
  • base de données sectorielles : Acyvia, Agribalyse ou encore AgriFootprint pour l’agroalimentaire; base Kering ou WALDB pour le textile; Worldsteel pour l’acier. 

3.3 Evaluation des impacts

Il s’agit ici de convertir les données collectées en potentiel d’impacts environnementaux. Ces conversions se font la plupart du temps avec des logiciels (SimaPro, Gabi, OpenLCA…). 

Très concrètement, on multiplie les flux collectés par ce que l’on appelle des facteurs de caractérisation afin d’obtenir un impact environnemental. Par exemple, pour l’indicateur d’impact sur le changement climatique, l’unité utilisée est le CO2 équivalent (CO2e). Ainsi, pour tous les gaz à effet de serre qui vont apparaître dans l’inventaire du cycle de vie, il va falloir les convertir en CO2e en leur associant un facteur de caractérisation. Pour le méthane par exemple, on sait que 1 tonne de méthane équivaut à 28 tonnes de CO2. On va donc multiplier les flux de méthane par ce facteur de 28. Autre exemple, pour le protoxyde d’azote, son potentiel de réchauffement climatique est 298 fois plus élevé que le CO2. On vient donc lui associer un facteur de 298.

Quels indicateurs d’impacts environnementaux choisir ? Le changement climatique ? L’appauvrissement de la couche d’ozone ? L’eutrophisation des eaux douces ? On l’a dit auparavant, les catégories d’impact sont retenues en fonction des objectifs de l’ACV fixés dès la 1ère étape. 

Plusieurs options existent : 

  • La plupart des entreprises qui réalisent une ou des premières ACV commencent par regarder l’ensemble des 15 indicateurs d’impacts recommandés par la Commission européenne. Ces indicateurs d’impacts potentiels (appelés aussi midpoint) sont les plus connus et les plus précis. Il s’agit ensuite, pour chaque indicateur, de choisir la méthode de caractérisation préconisée. Vous pouvez vous appuyer par exemple sur les recommandations européennes, via l’EPLCA (European Plateform on Life Cycle Assessment). Plusieurs méthodes de caractérisation peuvent exister pour un même indicateur. 
  • Il existe aussi des indicateurs de dommage (appelés aussi endpoint). Ils estiment les dommages potentiels causés par les impacts environnementaux du produit étudié. On trouve souvent comme indicateurs de dommage : santé humaine, écosystème ou encore ressources. Ces indicateurs sont moins nombreux et peuvent donc permettre de faciliter la compréhension des résultats. Néanmoins, ils sont moins utilisés car moins précis. 
  • Pour une ACV réalisée dans le cadre d’un affichage environnemental, on va regarder les indicateurs et les méthodes de caractérisation qui sont demandés dans le référentiel associé à cet affichage (voir ci-dessus et la section dédiée à l’affichage environnemental). 

3.4 Interprétation des résultats

C’est la dernière étape de l’ACV. On valide ici que les résultats répondent bien aux objectifs fixés au début de l’étude. 

Vous trouverez ci-dessous un exemple de résultats anonymisés d’une ACV que nous avons réalisée. 

On décide ici de se concentrer sur deux indicateurs d’impact : le changement climatique et l’eutrophisation des eaux douces. Le potentiel d’impact est fixé à 100%. Ce qui nous permet de voir là où se trouvent les principaux impacts environnementaux parmi les différentes phases du cycle de vie. Ici, les résultats sont très clairs puisque le très gros de l’impact pour les deux indicateurs se situe au niveau de la fabrication. 

Il est tout à fait possible d’aller plus loin et de “zoomer” au sein d’une phase du cycle de vie pour être plus précis sur l’origine des impacts. On pourrait le faire dans cet exemple pour la fabrication afin de voir si l’impact provient d’un produit, de l’énergie, d’un fournisseur en particulier, etc… 

 

Dans l’analyse et l’interprétation des résultats, on peut aussi travailler sur une normalisation des impacts. On va regarder par exemple l’ordre de grandeur de l’impact du produit par rapport aux impacts d’un européen moyen pendant un an.

4. ACV et bilan carbone : différences et complémentarité

Le bilan carbone, c’est la photographie à un moment donné de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux activités de l’entreprise. Deux différences majeures avec l’ACV sont à relever : 

  • Le périmètre de l’étude

Le bilan carbone analyse les émissions de GES de l’entreprise et de chaîne de valeur et non pas d’un produit ou d’un service. Ainsi, dans un bilan carbone, on va prendre en compte l’ensemble des intrants, l’impact de tous les produits fabriqués par l’entreprise mais aussi les déplacements des collaborateurs (domicile-travail et professionnels), l’alimentation, les immobilisations ou encore l’énergie utilisée pour chauffer les locaux. Alors que l’ACV se focalise uniquement sur les données du ou des produits étudiés. Les déplacements ne sont pas pris en compte, l’alimentation non plus, etc. Bref, l’ACV permet de zoomer sur l’impact précis d’un système étudié là où le bilan carbone permet d’avoir une vision globale des émissions liées à l’activité de l’entreprise. 

  • L’indicateur d’impact

Et puisqu’on parle d’émissions, c’est l’autre différence majeure entre ces deux méthodologies. Le bilan carbone permet d’évaluer la dépendance d’une entreprise au carbone. Et au carbone uniquement. Ce sont toutes ses émissions de GES et celles de sa chaîne de valeur qui sont retracées. On se concentre donc avec le bilan carbone sur l’impact des activités de l’entreprise sur le changement climatique. Là où l’ACV iso compliant regarde l’impact du produit sur le changement climatique mais aussi sur de nombreux indicateurs environnementaux (eutrophisation des eaux douces, épuisement des ressources, pollution de l’air, etc…).

De ce fait, bilan carbone et ACV ne permettent pas d’atteindre les mêmes objectifs. Il s’agit bien de deux outils différents pour des applications différentes. 

EtudeImpact mesuréOutil pour mesurer l’impact d’un produitOutil pour l’affichage environnementalOutil pour l’écoconception
Bilan carboneChangement climatique~~
ACV carboneChangement climatique~~
ACV multi-critèresChangement climatique + X critères

Néanmoins, si les applications d’une ACV et d’un bilan carbone sont différentes, ces deux méthodologies sont également complémentaires. 

D’abord parce qu’en faisant une ACV sur un ou plusieurs produits, on obtient des données spécifiques sur les impacts de ces produits analysés. Or, l’impact de ces produits entre dans le calcul du bilan carbone de l’entreprise. En disposant de données précises sur l’impact sur le changement climatique de ses produits phares, ceux qui sont le plus vendus par exemple, l’entreprise gagne alors beaucoup en précision sur son bilan carbone. 

Et puis, ACV et bilan carbone sont complémentaires car les deux s’inscrivent évidemment dans la stratégie climat de l’entreprise. Parce qu’elle permet de fournir à l’entreprise des niveaux de détails très poussés sur les émissions de GES et les autres impacts environnementaux d’un produit ou d’un service, l’ACV permet d’aller encore plus loin que le bilan carbone. Elle permet par exemple à l’entreprise de s’engager dans une démarche d’écoconception et ainsi de réduire l’impact de ses produits, notamment sur le changement climatique. Autre exemple, en comparant plusieurs produits ou alternatives, elle permet aussi à l’entreprise de faire les choix les plus sobres en matière là encore d’impact. Bilan carbone et ACV sont ainsi des instruments complémentaires et essentiels pour toute entreprise souhaitant s’engager dans une stratégie ambitieuse et efficace de baisse des émissions de gaz à effet de serre.

5. Comment financer une ACV ? 

Le Diag Ecoconception

Le Diag Ecoconception est un dispositif financé par l’ADEME et opéré par Bpifrance. Il a pour objectif de réduire l’impact environnemental d’un produit, service ou procédé d’une entreprise grâce notamment à une évaluation environnementale portant sur l’analyse de cycle de vie. 

L’accompagnement dure entre 6 et 8 mois et comprend : 

- Une analyse du contexte, définition du périmètre et des enjeux

- Une sensibilisation à l’écoconception et la formation d’un référent écoconception

- La réalisation d’une évaluation environnementale basé sur l’Analyse de Cycle de Vie (ACV)

- L’identification des leviers d’écoconception

- La préparation à la mise en œuvre d’un plan d’action

Les PME de moins de 250 salariés et avec un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan inférieur à 43 millions d’euros sont éligibles. 

Après subvention, le prix est de : 

  • 5400€ HT pour les entreprises entre 1 à 49 salariés et moins de 10M€ de CA ou de total de bilan.
  • 7200 € HT pour les entreprises entre 50 à 249 salariés et moins de 50M€ de CA ou 43M€ de total de bilan.

Plusieurs de nos consultants font partie des consultants sélectionnés et habilités pour accompagner les entreprises dans le Diag Ecoconception et réaliser ainsi des ACV au sein de votre entreprise. 

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Pour tout comprendre au Diag Ecoconception, nous vous invitons à regarder la deuxième partie du replay de notre atelier en ligne organisé en septembre 2023 avec la BPI et consacré justement au Diag Ecoconception et au Diag Décarbon’Action. 

Enfin, de nombreux autres dispositifs existent afin d’accompagner les entreprises dans leur stratégie climat. 

Vous retrouverez le détail de tous ces dispositifs (définition, accompagnement, éligibilité, subventions) dans cet article

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