Empreinte carbone d'un e-mail : mythes, réalités et solutions

Basile Fighiera

Consultant-formateur en stratégie bas-carbone et sobriété numérique

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Le numérique fait partie de notre quotidien : on envoie des messages électroniques sans même y penser. Mais est-ce vraiment raisonnable ? L’empreinte carbone d’un mail, multipliée par des centaines voire milliers chaque jour, fini par peser dans le bilan carbone d’une entreprise… Autant que l’avion !

En tout cas, c’est ce qu’on nous fait souvent croire.

Mais ces affirmations se basent sur des chiffres dépassés (et surestimés) ou ne prennent pas en compte les émissions de gaz à effet de serre de l’entreprise dans son ensemble.

Loin des mythes, découvrez dans cet article le vrai impact CO2 d’un e-mail (avec les données les plus récentes et approfondies) et, surtout, les 3 priorités pour réduire l’impact environnemental des courriels à l’échelle d’un groupe.

1. L’impact CO2 des courriers électroniques : données les plus récentes

1.1 L’impact CO2 d’un mail : les estimations initiales

La question nous brûle les lèvres : quelle est l’empreinte carbone d’un mail ? Le calcul est compliqué, car de nombreux facteurs entrent en compte. Longueur du message, mise en forme, ajout d’une signature illustrée, poids des pièces jointes, temps de rédaction et lecture, etc.

Jusqu’en 2022, la base carbone de l’Agence de la transition écologique (ADEME) proposait une évaluation du bilan carbone d’un e-mail… dépassée. Pourtant, ce sont encore ces chiffres qui sont le plus souvent diffusés.

  • 1 mail simple émet 4 gCO2e.
  • 1 mail avec pièce jointe émet 35 gCO2e, soit près de 10 fois plus !
  • 1 spam émet 0,3 gCO2e.

Pour comparer, envoyer un mail simple reviendrait à parcourir 750 m en train grande ligne en France. Pour un courriel avec une pièce jointe, vous grimpez à 6,6 km.

Difficile de leur jeter la pierre, ces chiffres datent d’avant 2014 et étaient jusqu’à peu les plus récents et complets disponibles, mais les choses vont changer !

Leur origine n’est d’ailleurs pas claire, l’ADEME citant un rapport de 2014 qui ne précise pas le détail des calculs.

Une autre piste remonte jusqu’au livre How Bad Are Bananas? The Carbon Footprint of Everything publié en… 2010.

Ce livre a été écrit par Mike Berners-Lee, universitaire spécialiste de la mesure d’empreinte carbone, et frère de Tim Burners-Lee, l’inventeur d’internet !

1.2 La vraie empreinte carbone d’un courriel : données mises à jour en 2022

L’empreinte carbone des emails cristallise une certaine attention. Pourtant, impossible de se faire un avis sur le sujet sans chiffres précis (et à jour) concernant leur empreinte carbone.

Bonne nouvelle : plusieurs organismes planchent actuellement sur une mise à jour de ces chiffres à la lumière des progrès récents en mesure d’empreinte carbone des activités numériques.

Parmi eux on peut citer NegaOctet, dont une partie des travaux sera rendue publique prochainement.

Mais chez Sami, on ne voulait pas attendre pour lancer officiellement notre croisade contre les préjugés qui existent en la matière ! #MakeEmailsCarbonFootprintTransparentAgain

C’est là qu’intervient Basile Fighiera, consultant-formateur en stratégie bas-carbone et sobriété numérique. Expert en mesure d’empreinte carbone du numérique, il a bien voulu nous communiquer des chiffres à jour issus d’Analyses de Cycle de Vie menées par ses soins.

Voici ses conclusions :

L’impact carbone d’un mail est extrêmement variable en fonction des usages et de la configuration dans laquelle le mail est rédigé par l’émetteur et lu par les destinataires. Depuis quel type d’appareil le mail est envoyé ? A combien de personnes ? Avec ou sans pièce jointe ? Autant de paramètres qui font varier l’impact carbone de ce fameux email.

Voici quelques repères chiffrés qui vous permettront d’avoir des ordres de grandeur en tête :

Un mail court sans pièce jointe (10 Ko) rédigé et lu sur smartphone avec une connexion 4G, à 1 destinataire : 0,4 gCO2e.

Un mail court avec une grosse pièce jointe (10 Mo) rédigé et lu sur smartphone avec une connexion 4G à 1 destinataire : 1,8 gCO2e

Un mail avec une pièce jointe (1 Mo) rédigé sur ordinateur avec une connexion Wi-Fi à 1 destinataire : 3,3 gCO2e

Un mail court sans pièce jointe (10 Ko) rédigé sur ordinateur avec une connexion Wi-Fi à 10 destinataires : 4,9 gCO2e

Sami.eco - Bilan carbone email 2022

Ces calculs réalisés par Basile sont basés sur les dernières études en la matière, les sources sont disponibles à la fin de l’article.

Ces résultats peuvent sembler proches des anciennes données disponibles, et il est légitime de se demander si quelques grammes de moins font une vraie différence.

La réponse est oui : la différence est significative. Pas forcément en regardant le poids carbone d’un seul email, mais surtout en le rapportant au volume d’emails échangés quotidiennement dans le monde (même si cette mise à jour fait passer l’empreinte carbone d’un email avec pièce jointe de 35 gCO2e à 3,3 ou 1,8 gCO2e, soit plus de 10 fois moins !).

Au-delà du total des émissions, c’est surtout le détail des éléments constituant cette empreinte carbone qui vient bousculer certains clichés.

2. Comprendre le coût environnemental d’un mail

Mais alors, d’où vient l’impact environnemental d’un e-mail ?

Souvent, on nous recommande de vider notre boîte de messagerie électronique – laissant supposer que le stockage est particulièrement gourmand en énergie. On nous dit aussi de limiter les courriers avec pièce jointe, dénonçant leur poids. Pourtant, un mythe doit être brisé : conserver un vieux mail est la phase la moins polluante de nos communications électroniques.

2.1 Le cycle de vie d’un message électronique

Voyons l’ensemble du cycle de vie d’un courriel envoyé à un collaborateur, de la phase la plus impactante à la moins impactante.

  1. L’écriture. Oui, cette phase pollue ! En effet, vous rédigez votre message sur un ordinateur qu’il a fallu fabriquer et gourmand en énergie.
  2. Le transport des données. De l’énergie est ensuite utilisée pour acheminer votre e-mail vers son destinataire. Voyez cela comme une impulsion électrique parcourant d’immenses câbles – en moyenne 15 000 km.
  3. La lecture du courriel. À l’arrivée, on a une fois de plus besoin d’un ordinateur et d’un écran allumés.
  4. Le stockage. Contrairement aux idées reçues, cette étape est souvent la moins polluante.

Si vous envoyez votre mail à plusieurs personnes, en multipliant le temps de lecture du mail vous augmentez mécaniquement l’impact carbone du courriel.

Par ailleurs, plus vous mettez de temps à écrire ou lire votre mail, plus l’impact environnemental est important… Même sans document joint.

Quant à la présence d’une pièce jointe, elle augmentera les émissions de gaz à effet de serre du transport… Mais aussi, dans une moindre mesure, du stockage.

2.2 Courriel : d’où vient la pollution carbone ?

Vous l’avez compris. Malgré les mythes répandus, ce n’est pas la gourmandise énergétique des serveurs qui alourdit le bilan carbone d’un mail. Ni même l’électricité nécessaire à son transport. Ce sont l’amortissement de la fabrication de l’ordinateur ou du smartphone (l’empreinte carbone totale de l’équipement divisée par le nombre de minutes d'utilisation pendant toute sa durée de vie) et la consommation énergétique de l’équipement qui ont le plus d’impact.

Finalement, réduire l’impact environnemental de ses mails, c’est surtout allonger la durée de vie de ses appareils numériques et réduire leur consommation.

L’étude réalisée par Basile le confirme :

En effet, quand on détaille l’empreinte carbone d’un mail avec une pièce jointe (1 Mo) rédigé sur ordinateur avec une connexion Wi-Fi à 1 destinataire, les 3,3 gCO2e émis se répartissent de la façon suivante :

L'amortissement de la fabrication de l'ordinateur qui sert à écrire le mail : 69 % de l’empreinte carbone

L'amortissement de la fabrication de l'ordinateur qui sert à lire le mail : 23 % de l’empreinte carbone

La consommation d’énergie de l’ordinateur pendant la rédaction du mail : 5 %

La consommation d’énergie de l’ordinateur pendant la lecture du mail : 2 %

Le transport des données sur le réseau : 0,5 %

Le stockage du mail chez l’émetteur et le récepteur : 0,5 %.

Sami.eco - Bilan carbone email 2022

3. De l’empreinte carbone d’un e-mail aux émissions de milliers d’internautes

3.1 La quantité incroyable de ressources consommées par le numérique

On voit souvent le numérique comme une opportunité d’utiliser moins de ressources ou de minimiser la pollution des déplacements.

Pourtant, les nouvelles technologies sont tout sauf immatérielles… Tout comme leurs impacts environnementaux.

Dans le monde, 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre sont dues au numérique.

En France, les technologies digitales utilisent un peu plus de 6 % de l’énergie consommée. Mais ce n’est pas tout. C’est au niveau des matériaux que les impacts écologiques sont critiques. Chaque année, l’utilisation du numérique dans l’Hexagone entraîne l’excavation de 4 milliards de tonnes de terre… Soit près de 200 kg par Français chaque jour !

Cause principale : le renouvellement trop rapide des équipements et la multiplication de ces derniers (2 voire 3 écrans par poste, tablettes, objets connectés, etc.).

Au quotidien, chaque utilisation des technologies informatiques laisse une empreinte sur le monde. À l’échelle d’une équipe, d’une entreprise ou d’un pays, l’accumulation de ces pollutions finit par peser !

(Sources : Green-IT, Institut du Numérique Responsable)

3.2 L’impact écologique des mails à l’échelle d’une entreprise

L'impact d'un mail est finalement assez faible… Alors, pourquoi en faire toute une histoire ?

Le problème, ce n’est pas tant le bilan carbone d’un courriel… Mais plutôt la multiplication de nos usages électroniques. Ce qui semble être une communication innocente se transforme alors en gouffre énergétique.

En entreprise, chaque salarié envoie en moyenne 33 mails de 1 Mo par jour. Dans le monde, 188 millions d’e-mails sont envoyés… chaque minute.

Vertigineux, mais l’impact carbone de nos mails justifie-t-il autant d’attention ?

Pas vraiment, surtout quand on sait que vider sa boîte mail est presque aussi bénéfique pour le climat que de ne rien faire du tout !

Le transfert et le stockage des emails représentent au niveau mondial en ordre de grandeur 1% des émissions totales du numérique (chiffres 2019), qui ne représentent déjà qu'environ 4% du total des émissions de gaz à effet de serre. Pas besoin d'un doctorat en maths pour voir que 1% de 4% ça fait ... pas beaucoup !

En tout cas pas de quoi rentabiliser les potentielles heures passées à archiver son inbox en pensant contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

3.3 Remettre en perspective le poids des e-mails dans le bilan carbone d’une entreprise

On dénonce le minuscule gramme de CO2 émis à chaque courrier électronique… Alors qu’une heure de vidéo peut émettre jusqu’à 400 g de CO2e.

Saviez-vous que près de 700 000 heures de vidéo sont visionnées chaque minute dans le monde ? Ça, c’est vertigineux.

Mais qu’est-ce que ça a à voir avec l’empreinte carbone des e-mails ? Cette dernière est en réalité anecdotique dans le bilan environnemental d’une entreprise.

Pire : elle est souvent surévaluée. Comptabiliser la totalité de l’empreinte carbone d’un mail revient à compter deux fois l’impact de la fabrication des équipements numériques et leur consommation. En effet, la partie équipement et consommation d’énergie représente la plupart du temps entre 90 % et 99 % de l’impact carbone d’un courriel.

Dans le bilan carbone d’une entreprise, il faudrait donc seulement compter la partie “transfert sur le réseau” et “stockage” du mail pour éviter le "double comptage carbone". Il reste donc seulement entre 10 % et 1 % de l'empreinte carbone des mails.

Le risque d’une surévaluation ? Une perte de temps et d’énergie importante pour réduire l’impact CO2 des mails, alors que c’est loin d’être la priorité.

Malgré tout, on ne va pas vous laisser partir sans vous donner quelques conseils concrets pour réduire l’empreinte environnementale de vos communications électroniques !

4. Réduire le bilan carbone de ses mails : 3 astuces faciles à adopter

Vous le savez, chez Sami, on propose une démarche en 3 temps : évaluer votre empreinte carbone, réduire à la source ce qui peut l’être, réaliser une contribution carbone pour le reste. L’idéal est de faire la démarche complète, à l’échelle de votre entreprise. Vous identifierez ainsi les priorités pour atteindre rapidement l’entreprise bas-carbone.

Vous voulez commencer à impliquer vos collègues avec des actions accessibles ? Voilà 3 conseils pour réduire l’empreinte carbone de vos e-mails professionnels.

4.1 Rédiger en bas-carbone

Vous l’aurez compris, le plus important pour réduire l’empreinte carbone de vos mails est surtout de vous assurer de rédiger et lire vos e-mails en mode « bas-carbone » :

  • Adoptez une politique d’entreprise destinée à allonger la durée de vie des équipements numériques. Après quelques années, revendez vos appareils à une société de reconditionnement pour leur offrir une seconde vie. Priorisez l’achat d’équipements électroniques reconditionnés. En participant ainsi à allonger leur durée de vie vous amortissez l’empreinte carbone de leur fabrication sur plus d’années, et évitez les émissions liées à la fabrication d’un équipement neuf.
  • Mettez votre ordinateur en mode économie d’énergie pour toutes vos tâches peu gourmandes en ressources. Utilisez le Wi-Fi pour lire et rédiger vos mails, mais surtout pour télécharger les pièces jointes. En effet, il est 20 fois moins consommateur d’énergie que la 4G ! Un geste méconnu, mais très impactant.

4.2 Raisonner l’envoi de mails

C’est la priorité : chaque mail évité ne pollue pas. Faites-en une politique d’entreprise.

  • Envoyez des courriels seulement lorsque c’est pertinent : inutile de s’embêter pour un simple « merci ».
  • Invitez vos collaborateurs à bien cibler les destinataires : évitez de « répondre à tous » et de multiplier les copies par exemple. Moins de pollution et moins de charge mentale.
  • Pensez également à communiquer par SMS, des messages 200 fois moins émetteurs de gaz à effet de serre… Ou oralement, une solution low tech et plus conviviale !

4.3 Alléger les courriers électroniques

Réduisez ensuite le poids de vos e-mails pour réduire leur empreinte carbone.

  • Commencez par alléger la signature. Pour les messages externes, choisissez une image légère, de quelques ko. Pour les communications internes, créez une signature sans logo et minimaliste.
  • Évitez les pièces jointes ou compressez-les au maximum. Préférez partager des liens WeTransfer ou File Vert. Pour des documents fréquemment envoyés, vous pouvez les uploader sur le cloud et partager un lien unique.
  • Supprimez l’historique lorsque vous répondez à un mail.
  • Choisissez par défaut le format texte. Cela fait parfaitement l’affaire lorsque vous n’avez pas besoin de mise en forme (gras ou italique par exemple) et est jusqu'à 12 fois plus léger que le format HTML.

Vous l’avez compris : lancer un challenge « suppression des courriels inutiles » à vos collaborateurs est loin d’être la priorité. L’impact CO2 des e-mails en entreprise est important, mais bien moins que d’autres postes de pollution en entreprise ! Commencez par raisonner l’envoi de messages électroniques, limiter leur poids et allonger la durée de vie de vos équipements pour diminuer simplement votre empreinte carbone numérique.

Découvrez d’ailleurs notre article complet sur le Green IT.

Sources des calculs réalisés par Basile Fighiera et périmètre de son étude

Le calcul de l’empreinte carbone d’un mail a été réalisé en prenant compte les phases de fabrication et d’utilisation de tous les équipements et infrastructures nécessaires. La phase de fin de vie a été exclue du fait du peu de données existantes. De plus, les derniers chiffres sur le sujet suggèrent que la fin de vie constitue une part anecdotique de l’impact carbone des équipements et infrastructures numériques (selon l’étude de l’ADEME et l’ARCEP (2022) « Evaluation de l’impact environnemental du numérique en France et analyse prospective » ).

Les sources utilisées pour le chiffrage :

 Pour la partie équipements numériques

- Base Carbone de l’ADEME

Pour la partie réseaux

- « The carbon footprint of streaming video: fact-checking the headlines » Agence Internationale de l’Energie / Georges Kamiya (2020)

- « Empreinte environnementale du numérique mondial », GreenIT.fr (2019)

Pour la partie stockage

- «  New perspectives on internet electricity use in 2030 » Anders S.G. Andrae (2020)

- « Green Cloud Computing » Öko-Institut e.V (2021)

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Les commentaires

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Utilisateur anonyme

Alexane

le

19/11/2022

Bonjour, J’ai trouvé votre article très intéressant. Je suis une étudiante en marketing et j’ai moi-même effectué des recherches sur l’impact environnemental de l’envoi de courriel de masse.

Utilisateur anonyme

Brice (Equipe Sami)

le

16/11/2022

Bonjour Nicolas, merci pour votre question. Vous avez tout compris, dans l'exemple les 3,3g de CO2e sont liés à l'utilisation d'un ordinateur pour rédiger le mail contre un smartphone pour les 1,8g, c'est le facteur qui joue le plus sur le chiffre à la fin

Utilisateur anonyme

Nicolas

le

16/11/2022

Je pense qu'il y a une énorme erreur ou alors je n'ai rien compris, mais si un mail de 10 Mo en 4G génère 1,8g de CO2 et 1mo en WIFI génère 3,3g… Comment le wifi peut-il moins consommer que la 4G ?